La nature est douceur, équilibre, harmonie, Si l'on sait percevoir les élans et ballets Des oiseaux s'égaillant comme des ruisselets Avec leurs chants joyeux dans une symphonie.
Mais parfois bien cruelle en sa force infinie, Avec la mer elle use et roule ses galets, Déchire notre terre aux fragiles ourlets Puis freine son courroux, ressac de vilénie !
Ses couleurs, sons, lumière et ce pouvoir changeant Recouvrent les saisons de rayons d'or, d'argent... Afin que le miracle au printemps recommence.
Elle donne la mort ou le meilleur accueil, Renouvelle la vie en offrant sa semence, Du bonheur au berceau, sa tristesse au cercueil !