Lorsque le Créateur fit la terre et le monde, Il y mit le soleil, la nuit et puis le jour... Pour que chaque matin toute la joie inonde, Il sema dans son champ l'espérance et l'amour.
L'existence à ce goût d'étrange et d'aventure Qui déverse la pluie aux yeux en longs sanglots, Mais courage et vigueur sur la route future Font franchir les récifs, les océans et flots !
Car jamais ne s'éteint, ni le feu, ni la flamme, La braise se ranime au vent d'éternité Et l'on voit le bonheur au regard d'une femme, Sa douceur infinie et sa sérénité.
Il suffit d'un instant, une carte, une boule, Pour se trouver l'un l'autre et se sentir plus fort ! Comme l'eau du torrent et sa pierre qui roule, Tout se conjugue et va , sans peine et nul effort.
Qu'il est bon de noyer sa triste solitude, D'oublier le ciel gris et les sombres hivers Que l'on ne choisit pas, mais qui sont l'habitude Et tournent à la pendule au rythme d'univers !
Avoir tout près de soi la plus tendre compagne Et le sourire ému de ses petits enfants, Marcher encore à deux dans la belle campagne, Est-il alors besoin de mots ébouriffants ?
Ne pensons plus à rien, la vie est ainsi faite, Mais remercions le ciel et son élan divin... Et quatre vingt printemps méritent qu'on les fête En coupe de bonheur et d'un bon verre de vin !
