Entendez-vous sonner joyeux le chant du cor Et les chiens aboyer, arrivant du lointain ? L'aube vient de surgir, c'est le petit matin, L'écho résonne à l'âme en prenant son essor !
Le cerf majestueux frémit dans son décor, Comprend-il que bientôt se jouera son destin ? Il respire le vent, aux aguets, l'air hautain... Le temps n'est pas venu, il voudrait vivre encor !
Le seigneur des forêts a couru tout le jour, La meute sans pitié se rapproche alentour... Il est là, noble et fier, au bout de l'aventure !
De son coeur épuisé, le regard implorant, Il lance vers le ciel et toute la nature, Un appel à la vie, un adieu déchirant !