Le poète a laissé, malgré ce temps vorace, Sa douceur à l'Anjou sur des mots éclatants, Parés de pourpre et d'or en des vers exaltants, Où s'étalaient rigueur, mélancolie et grâce.
Ce fleuve aventureux que le regard embrasse, Ondoyant et rebelle, aux écarts déroutants, Vient courtiser la rive, et depuis fort longtemps, Pour y chercher ses pas, de son âme une trace.
A Liré, dans la cendre, on trouve des secrets, Et le Prince au teint pâle attise les regrets... Heureux celui qui voit le but de son voyage !
Le ciel ne peut déplaire à l'enfant immortel, Revenant au pays dans le coeur d'un nuage, Sa gloire écrit son nom sur le céleste autel !