Lorsque l'astre du jour vient, dans sa majesté, Apporter ses rayons à la terre amoureuse Sur le plateau d'argent d'une aube doucereuse, Frémit notre nature au souffle de l'été.
Dans un élan fougueux de luminosité, La rose tend son coeur, en robe vaporeuse, Au complaisant regard de l'existence heureuse, Empreinte de tendresse et de fragilité.
Un vigoureux soleil s'étale sur la plaine Quand le vent chaud du sud déverse son haleine Sur le berceau de vie, au futur inconnu.
Allongé près de l'onde où vient flotter mon âme, Envahi de chaleur, je pense au fil ténu : Que sera l'homme, au bout...sans la céleste flamme ?