Depuis l'aube des jours éclairant la planète, Tout change à vive allure à l'humeur des saisons... Quand tombaient le soleil ou le ciel sur la tête, L'homme gardait l'espoir : retrouver l'horizon !
L'existence, autrefois, a vu les dinosaures, En maîtres de nature et cavaliers des cieux, Disparaître en un jour - vérité, métaphore - ? L'homme, être minuscule, occupa tous les lieux.
Aux bibliques récits, Noé, dans son déluge Affronta sur les eaux les affres du climat, Offrant aux animaux la paille et le refuge... L'homme redoutait Dieu, ses courroux et frimas.
Aujourd'hui le progrès, bardé d'intelligence, A besoin d'énergie, la source de l'argent, Pour mieux alimenter les pompes à finances... L'homme ne voit-il pas le futile et l'urgent ?
Des peuples vont lutter pour manger et survivre Dans de riches territoires transformés en déserts. Tandis que que des nantis dans des palais s'enivrent, L'homme aura-t-il à coeur de sauver l'univers ?
Quand l'ours blanc sous ses pas voit fondre la banquise Qui fait monter la mer sur tout le littoral, S'éloigne le grand rêve aux typhons des Marquises... L'homme peut éviter un futur infernal !
Lutte contre la faim, nourriture, eau potable, Ne sont pas seulement un constat ou des mots ! Dans ce siècle soumis aux erreurs lamentables, L'homme a le grand devoir d'éloigner le chaos.
La terre se réchauffe et fait trembler le monde Par une sécheresse et la fureur des vents ; Lorsque la vague immense ou les grands flots inondent, L'homme n'a qu'un désir, c'est de rester vivant !
