L'homme n'est qu'un roseau qui tremble dans le vent, Un infime détail de l'immense nature ! Il voudrait tout comprendre en éternel savant, Guider chaque matin son vaisseau d'aventure.
Dans l'espace infini, face au monde vivant, L'homme n'est qu'un roseau qui tremble dans le vent ! Pour son regard tendu vers la divine toile, Le ciel peint à ses yeux les éclats d'une étoile.
Admirant les rayons sur le soleil levant Et l'immense océan de vie et sa tempête, L'homme n'est qu'un roseau qui tremble dans le vent, Un brin d'éternité pour l'âme du poète !
Doit-il rester modeste, y penser plus souvent, Dès l'aube du berceau jusqu'à l'heure dernière, Qui n'a besoin d'amour pour tenir sa bannière ? L'homme n'est qu'un roseau qui tremble dans le vent !
