Sur un passé lontain, cette image m'effleure De l'oasis de rêve aux confins du désert : Maisons peintes de bleu, mon âme tout de vert... Je me souviens parfois et ma mémoire pleure !
On ne peut oublier le jour où sonne l'heure De voir au long silence un corps trop jeune offert ! Lorsque tombe l'ami dont tout le sang se perd, L'espoir, en cet instant, devient immense leurre !
Le vent pose du sable au creux du souvenir... Mon Pays a laissé le choix d'appartenir, Eteint le feu mortel et fait taire les armes.
Pourquoi mener toujours l'inutile combat Qui sème un champ de haine et fait couler les larmes... N'est-il plus grand trésor qu'un coeur d'homme qui bat ?