La boite de Pandore
Prométhée, un Titan, vint dérober le feu
Pour l'offrir, juste cause ? En présent pour la Terre,
A l'humain qu'il jugeait de posséder trop peu...
Moins que les animaux : le serpent, la panthère !
Quand Zeus, dieu de l'Olympe, exprima son désir
De créer une femme, avec un corps d'argile,
Il voulait se venger, alors tout à loisir,
Et montrer que tout homme est un sujet fragile !
Athéna lui donna la vie et la beauté,
Apollon le talent, du chant, de la musique,
Hermès de son bel art toute l'agilité,
Héra, la jalousie et la haine basique !
Vénus mit au métier une parure d'or
Et Minerve apporta la grâce enchanteresse,
Avec tous les attraits réunis en trésor
Et des cheveux dorés retombant en caresse !
Et pandore apparut, brillante en ses émaux !
Jupiter fit cadeau d'une boite secrète
Refermant, de l'humain, les malheurs et maux....
Et lui recommanda de la garder discrète !
Avec Epiméthée, un Titan maladroit,
La belle ouvrit la jarre, ôtant le lourd couvercle,
Puis laissa s'échapper tous dons de l'effroi,
La troupe des fléaux qui, de nos jours, encercle :
La vieillesse et la mort, maladie et terreur,
La guerre et la misère entraînant la famine,
La folie et le vice amenant la fureur,
La tromperie enfin qu'un grand orgueil domine !
Rien ne put arrêter tout le flot du départ...
Seule, dormant au creux, demeura l'espérance !
Celle que nous avons, comme un dernier rempart,
Contre un danger mortel de virus et souffrance.