Etendu par la mort, ennemi dévorant ! La fièvre l'a vaincu, ce cavalier du rêve, Assoiffé de combats et conquêtes sans trêve, Au terme d'un destin, fabuleux, fulgurant.
Les dieux, dans le berceau d'Alexandre le Grand, Posèrent du génie à l'existence brève... Il ne tomba jamais par poignard, flèche ou glaive, Cet astre incomparable, avide conquérant.
Chevauchant vers la gloire au dos de Bucéphale, Nul ne sut arrêter sa course triomphale D'Empereur-Pharaon, né du souffle divin.
Sur les rives du Gange et les tapis de Perse, Tissés du souvenir...son âme cherche en vain, Car le Nil immortel dans ses deux bras le berce !