La mort du Covid !
C'était mon opinion, presque ma certitude,
Que le Covid mourrait, tout seul...au mois de mai !
Après son long séjour et sa grande amplitude,
La mort l'a fait sombrer du haut de son sommet.
Empruntant le chemin de la mortelle grippe,
Le même que celui de bien d'autre virus...
Il tient encore un peu, se promène et s'agrippe
A son nuage gris, aux branches du cirrus.
Car il voudrait toujours, bien avant sa camarde,
Augmenter son trésor, un immense butin,
Prendre un coeur fatigué, sa dernière cocarde,
Alimenter la plume à l'ultime potin.
Ne le provoquons pas, laissons-le disparaître
Ce sinistre assassin, invisible et sournois...
Espérons, plus jamais, le croiser, le connaître,
Qu'il soit européen, américain, chinois !
En sonnant son alarme au Globe et tout son Monde,
Il a multiplié le chiffre des erreurs !
Notre Planète a vu, sur sa Terre féconde,
Des décès par milliers, les sanglots des horreurs.
En écoutant le vent qui trace l'aventure,
Et celui qui conseille une âme et la raison,
Nous devons respecter les lois de la nature
Et vivre en partageant un parfum de saison.
Demain, prenons la route de la verte espérance,
Avec tout le bonheur, l'amour et le respect...
Nous avons côtoyé la mort et la souffrance
Dans l'être impitoyable et son lugubre aspect !