Ballon de feu rougi, brasier incandescent, Un nouveau jour revient, quand l'aurore s'allume, L'astre solaire renaît, lentement se consume Chaque soir un peu plus quand la nuit redescend.
Le soleil a vécu, quel bel âge indécent ! Au défilé des ans, fiévreux halo de brume, La moitié des son temps, frêle comme la plume... Au livre d'Univers, tout paraît si récent.
Le rayon va mourir et déchirer le voile De notre galaxie, éteignant une étoile ! Que sera l'homme alors dans le néant, le noir ?
Divine parousie, intelligence humaine, Au grand chambardement et seuil du dernier soir, Qui scellera la vie aux maillons de la chaîne ?