Après l'affreuse guerre et cette Belle Epoque, Une soudaine crise arriva comme un vent, Déferlant sur la terre en cyclone éprouvant Qu'avec énorme crainte, aujourd'hui, l'on évoque !
Après l'exubérance et la prospérité, Il a suffit d'un grain pou endiguer la course Du bonheur sans limite où se grisait la bourse Et déclencher la peur et l'insécurité.
Chaque jour apportait la misère et le faste, On construisait tout droit la route de l'enfer, Les voyages du rêve et du chemin de fer Pour découvrir l'attrait de ce monde si vaste.
Portes du désespoir, le chômage et la mort Restaient l'unique but devant cette détresse ! Alors, seul l'extrémisme apporta sa caresse A tous ces salariés malmenés par le sort.
Mais c'est dans la douleur que naît la découverte : Cinéma, téléphone, atome et bas nylon, Plastique et plexiglass, cortisone ou téflon... Tout germe dans l'esprit lorsque l'argent déserte !
Et la femme, en ces temps, de l'homme est son égal : Ecrivain prolifique ou grande aviatrice, Elle cherche aventure ou se découvre actrice, Sa vie a ce parfum qui se nomme "régal" !
Le temps crée un désordre et l'avenir engendre Richesse et pauvreté -toujours les mêmes maux- Le poète ne peut que répéter ces mots : "L'histoire est un Phénix qui renaît de sa cendre".
