Lorsque du cri d'amour jaillit une étincelle, Inondant de clarté l'enfant fragile et beau, La flamme d'un matin se transforme en flambeau ; Un torrent, fraîche eau vive, au lit fougueux, ruisselle.
Quel feu brûle le temps ? Sa lumière ensorcelle ! Chaque feuille d'automne emporte son lambeau, Jalonnant les abords des portes du tombeau, Face à cette lueur qui vacille et chancelle.
Bien fugitive vie aux grands yeux d'univers : Passent un vol d'espoir, des mots et quelques vers, Printemps du rossignol dans le parfum de rose !
L'existence éclata de la divinité, Pour qu'au tout dernier jour où le soleil se pose, On devienne un rayon de son infinité !