Pourquoi les laisser seuls, loin de leur entourage ? Le souvenir aussi cherche aux sentiers perdus : Le présent au passé, tous ces jours confondus, Un grande détresse apporte pleurs et rage.
N'ayant plus de repère ou le moindre mirage, Un bien sombre horizon perle aux yeux éperdus ! Le temps a fait son oeuvre et leurs corps tout tordus, Des stigmates des jours laissent percer l'outrage.
Parfois un rêve vient apaiser les douleurs : Enfin une visite ! Un pauvre coeur soupire Sur le rayon unique esquissant des couleurs.
Ils ne demandent rien et n'osent espérer Qu'un enfant, tout près d'eux, dans un dernier sourire, Vienne tenir leur main, avant que d'expirer !