La terre, surpeuplée, aujourd'hui meurt de faim, Des continents entiers dorment sur l'indigence ! Face à l'enfant perdu, souvent par négligence, Qui ne pleure d'amour au vide du couffin ?
Lorsque naît ce petit, un ange séraphin, Il porte le futur et son intelligence, Mais dans ses yeux, parfois : mort, désespoir, vengeance, Où conduit son bateau de misère sans fin.
L'humanité s'endort jusqu'au télescopage, Fureur, bruits et douleurs mènent au dérapage Dans les déferlements du jeune brise-fer.
En ces temps de progrès, connaissance et fracture, Pour éviter à l'homme un avenir d'enfer, Ne faut-il sa limite à la progéniture ?