Dans ce monde âpre et dur, nous abandonnez-vous ? Perdu le réconfort d'un conte légendaire... Au rêve ensorceleur, plus personne n'adhère Et prône de l'argent l'univers aigre-doux.
Victimes du progrès, d'hommes devenus fous Dédaignant de jadis le courant solidaire, Sagesse, ordre, raison, aucun ne les fédère... Les démons du schéol attisent leur courroux.
Douce, immortelle fée, avec la poésie, Ecartez de nos jours la folle frénésie Transformant en mirage un bonheur ancestral.
Magie, amour, espoir, tout meurt ou se bouscule ! Vos charmes éternels...le souffle magistral Feront naître un soleil au sombre crépuscule !