La terre, en plein soleil, voit se creuser ses rides Et tressaillir son corps de fièvres et douleurs... Sa peau devient plus terne, elle perd ses couleurs Sur les déserts brûlants et les étés torrides.
Comme les coeurs humains, météores arides, Lentement la planète apporte les malheurs : Vent, tempêtes et flots, aux lendemains hurleurs Vers l'espace inconnu du monde des Taurides.
Quand l'aube à ses rayons vient poser ses secrets, Des touches d'espérance au tableau des regrets, S'enfuit le cauchemar d'un avenir morose.
Dans le jardin de vie aux sentiers déroutants, Il faut qu'un regard brille à l'éclat de la rose, Pour nous faire oublier la menace du temps !