Vous vivez lâchement dans ce siècle assassin, Parsemez la terreur sur tous les champs du monde, Ce germe de la mort ou cruauté profonde Privés, dès le berceau, d'avenir ou dessein.
Votre cervelle est vide autant que votre sein, Entretenus, nourris par cette haine immonde, Du sang qui peut souiller notre terre féconde Et du souffle infernal d'un vent dur et malsain.
Hommes de peu de foi, barbares sans culture, En menant notre globe au bord d'une fracture Vous ne gagnerez pas un coin du paradis.
La bombe ou le couteau, les armes à revendre, Ne détruisent l'espoir...jamais, je vous le dis ! Car toujours le phénix renaît d'amour et cendre.