Une rose m'a dit dans un dernier sourire : "Regarde en ce jardin le sacre du printemps, Observe chaque jour ses tableaux exaltants, Du parfum de la terre, enivre-toi, respire !
Il faut cueillir la vie et tout ce qui t'attire Dès l'aurore, au regard des soleils éclatants, Les baisers lumineux des matins palpitants, Et offrir ce bouquet pour un coeur qui soupire.
En naissant, le bouton ne peut imaginer Que bientôt... dès demain, la fleur va se faner, Eloignant à jamais la bien folle aventure.
Vois-tu, volant joyeux, ce léger papillon, Ce pourrait être toi, courant dans la nature, Heureux, libre, sans peur, dansant en tourbillon !"