Mon village angevin En Pays du Baugeois, Un jour mon coeur y vint Dans un éclair de joie. Caché aux tous confins Des forêts et des bois, Aux espaces sans fin Pour les biches aux abois.
Habitants d'autrefois Bien des siècles va sans dire, Des Celtes et fiers Gaulois Ont laissé un menhir. Il tournait bien des fois Légende que l'on peut lire, Près de son petit bois Etrange souvenir.
Depuis un millénaire Apparut ce village, Et traversa des guerres Depuis le Moyen Age. Deux Châteaux de naguère Des manoirs d'un autre âge, Des fermes et des terres Des gens paisibles et sages.
Une petite Eglise Saint Martin de Vertou, Des retables et des frises En cuir de Cordoue. De vieux murs de pierre grise Où la lumière joue, Avec une tendre brise Le Roman de l'Anjou.
En pierre de fuffeau Bâti sur une colline, Le fief d'un château A peine on le devine. J'ai planté des rameaux Et ancré mes racines, Dans un petit hameau De Bocé "l'angevine".