Quand le passé m'appelle et m'ouvre sa maison, Sur chacun de mes sens, tout redevient caresse ! Le moindre souvenir retient toujours l'ivresse Du temps infatigable arpentant l'horizon.
Tout au long du ruisseau, je vois chaque saison, Dans le mouvant miroir, ce reflet qui se presse Pour retrouver plus loin les grands flots de tendresse Apportant à mon âme, espoir et guérison.
Revigoré, mon coeur danse la farandole Et voudrait t'inviter à Venise en gondole, Au voyage d'amour, vers ses plus beaux printemps.
A ce regain de vie, en cette étreinte brève, Parfumés, capiteux, fleurs et bouquets d'instants, Je me souviens de vous, comme d'un divin rêve !