Pourquoi ce grand silence, où donc es-tu mon frère ? Ton regard est parti, si loin de ta maison, Et ton âme navigue, en un sombre horizon, Sur un vaste océan, malmenant la galère !
Pourquoi la maladie, en fléau de la terre, A transporté ton coeur, ta joie et ta raison, Et les tient en lieu sombre, en cruelle prison, Dans un monde étranger...Quel terrible mystère !
Un jour viendra, j'espère, où l'esprit libéré, Tu voleras enfin dans un monde doré, Je lancerai vers Dieu ma plus belle prière !
Je voudrais retrouver l'insouciant été, Poue revoir ton sourire au jardin de lumière, L'enfance et les chemins de la fraternité !