Quand nous allions cueillir le muguet, la pervenche, A l'ombre des sous-bois, au sein d'une forêt, Un vert tapis de mousse écoutait, bien discret, Ce battement fougueux lorsque tout coeur s'épanche.
Te prendre par la main ravissait mon dimanche ! Les bords d'une rivière ou le moindre muret Ont gardé souvenir du plus tendre secret... Que mon souffle posait sur ton âme si blanche.
Notre amour a suivi la valse des saisons, Découvrant le bonheur de nouveaux horizons, Pour danser au présent sur un tapis d'automne.
Le temps passe trop vite en gardant ses couleurs, Permanent festival sans un jour monotone, Car la vie offre encor tous les parfums des fleurs !