Rivale de Venise en des temps querelleurs, Enfermant dans ses murs les joyaux de victoire, Souvenirs éternels au pu parfum méritoire, Ses chemins sont pavés de morts et de douleurs.
La slave Dubrovnik, d'où jaillissaient des pleurs Du tortueux passé renaissant de l'histoire, A retrouvé la vie au sein d'un territoire, Ravivé l'arc-en-ciel de toutes ses couleurs.
A l'heure matinale où rien, trop tôt, ne bouge, Le tout premier rayon vient allumer de rouge Les vieux toits endormis dans un profond sommeil.
Flânant sur les remparts de l'antique Raguse, Au-dessus de la mer, les yeux dans le soleil, Sur une vague bleue, elle danse ma Muse !