La paix, cette furtive, illusoire chimère Que l'on poursuit sans cesse et la laisse échapper, Nous tente trop souvent...nul ne peut l'attraper ! Pourquoi ne la chérir comme on aime une mère ?
Après chaque conflit, sa présence éphémère Projette un faux reflet afin de nous duper... Le mirage se fond et va se dissiper Pour offrir à ce monde une aventure amère.
L'humain a ce pouvoir, cruel et ombrageux, Qui préfère à la trêve un parcours orageux, Se lassant du bonheur et de l'âme sereine.
La guerre est son refuge où s'invite la mort Qui reste du destin l'unique souveraine Et réduit à jamais la raison du plus fort.