Quand les cons sonneront, prenez garde au vacarme Bien plus grand que celui des clochers, des beffrois ! Et l'on n'entendrait plus le tocsin ou l'alarme Le jour où tous les cons éliraient leurs grands rois.
Car le nombre de cons sur terre est effarant ! Il y en a bien plus que de sable à la dune Et si la connerie était du carburant, On irait plus souvent de la terre à la lune.
Dans les aéroports, envahissants, butés, Ils bousculent les gens, brûlent la politesse, Débitent une fadaise ou des stupidités... Les cons volent partout et à toute vitesse !
Et les vieux monuments, le Palais Bouguignon, Sant-Malo, ses remparts, les Tours de Carcassonne, S'écrouleraient ainsi que le Pont d'Avignon, Si des cons, l'on posait une ultime consonne.
Mais qui saura jamais le temps de l'avenir ? Peut-être que plus tard ils voudront qu'on les fête ! Alors, tous nos enfants, que vont-ils devenir Dans l'espace réduit où, puant, le con...pète ?
Faut-il envisager des bateaux sur la mer Pour les porter au loin vers un autre rivage ? La vie aurait du charme et ce goût moins amer Sans les cons d'aujourd'hui, ce fléau qui ravage !