Mais puisqu'il faut mourir, Les yeux à peine ouverts dans le cri du berceau, Tel un bouton de rose S'éveillant un matin d'un baiser du soleil, Alors, je veux chanter !
Mais puisqu'il faut mourir, Dans le lit des saisons comme feuilles d'automne, Des printemps des amours Aux étés des passions et neiges éternelles, Alors, je veux aimer !
Mais puisqu'il faut mourir, Oiseau de solitude porté par tous les vents, En déposant mon coeur Sur la plus haute branche, niché plus près du ciel, Alors, je veux voler !
Mais puisqu'il faut mourir, Et laisser son enfant courir vers le destin, Dans les chemins d'espoir, Secrets de la nature et clairs reflets de Dieu, Alors, je veux prier !
Mais puisqu'il faut mourir, Être la goutte d'eau qui devient un murmure, Le ruisseau, la rivière, Le flot de l'océan qui fait naître la vie... Alors, moi je veux vivre !