Beaucoup ne voulaient croire à ce vaste péril Et chantaient dans les bars, se pressant dans la rue ! La guerre était bien là, sans poudre ni baril, Un printemps au soleil, juste après la décrue.
Aujourd'hui, nous vivons dans le confinement Face au virus mortel, l'adversaire invisible ! Nos chercheurs, tous unis, et très rapidement Vont trouver l'antidote à l'ennemi nuisible.
Combien de médecins, de soignants, d'infirmiers Vont connaître la mort pour protéger la vie ? Jusqu'à leur dernier souffle, et parmi les premiers, Ils auront affronté la bête inassouvie !
Lorsque nous regardons, loin de nous, au passé, La peste, autre fléau du temps du Moyen-Âge, l'hécatombe absolue et le chiffre insensé, Naviguons-nous alors pour un même naufrage ?
Pourtant la maladie a l'étrange pouvoir De s'arrêter, faiblir avec le temps qui passe... Mais, pour cela, toujours ! faisons notre devoir : Freinons encore un peu notre besoin d'espace !
Car reviendra demain pour retrouver l'ardeur De travailler, produire et lutter pour la France ! Chaque Pays devra regagner sa splendeur Et tracer à nouveau des chemins d'espérance.
Regardons tous ensemble au règne du futur, Notre Terre a ce don d'être une créatrice... Les valeurs et les mots sont des bleuets d'azur Qui pourront camoufler l'énorme cicatrice !