J'aime à me promener sur la côte bretonne, Des éclats plein les yeux, cheveux battus au vent, Sous le profond regard ou l'appel captivant D'une étrange sirène, inlassable gloutonne !
Est-ce un marin, là-bas ? L'aventureux chantonne... Voyageur éternel sur l'horizon mouvant ! Pour une femme en noir, cet amour survivant Aux vagues, fins ourlets de dentelle et cretonne.
Le flot roule sans fin des âmes à la mer, Flux et reflux berceurs du souvenir amer, Sur la grève aux frissons d'écume de souffrance.
Lorsqu'un bateau navigue au monde du sommeil, La cruelle a toujours : secrets, charme, attirance... Le rêve enfante ici les larmes du soleil !