Le grand Nil s'endormait sous le soleil couchant, sur son flot, en murmure et barque du mystère... Il portait Pharaon par-delà notre terre, Chez les dieux envoûtés par la musique, un chant.
La vie offrait la mort en espoir alléchant ! Sable, oubli, laissent trace au moindre caractère, Cette source limpide où l'on se désaltère D'un geste naturel, vers l'onde, en se penchant.
Confier à son temple, amours, beauté, mensonge, Cacher gloire et bonheur au bleu tombeau du songe... Ainsi vivait ce peuple aux trésors de fierté.
Tout brûlait d'existence autrement qu'une flamme ! On déchiffre une histoire aux murs de liberté... En Râ brillait le feu d'éternité de l'âme.