Quand viennent les périls, l'homme n'a plus d'ami ! Nul ne peut vivre seul au lit d'indifférence, N'entendre dans son coeur la voix de l'espérance, Le soir garde en secret le beau rêve endormi.
Contre toute infortune ou face à l'ennemi, Quand viennent les périls, l'homme n'a plus d'ami Pour lui offrir un peu de l'amour, une flamme, Cet envoûtant parfum, la chaleur d'une autre âme.
Parfois l'on naît cigale et l'on devient fourmi, Le destin vous bouscule et le vent vous emmène... Quand viennent les périls, l'homme n'a plus d'ami Sur les chemins perdus de l'aventure humaine.
Les combattants d'un jour quittent le tatami Pour se tourner le dos, sourire à la victoire, Puis déchirer la page à la plus belle histoire... Quand viennent les périls, l'homme n'a plus d'ami !