L'homme est souvent un loup sauvage Dont on découvre les méfaits, Vivant de guerre et d'esclavage... Un fou s'amuse à ses forfaits. Les nuits et les boruillards épais, La torture ou le crématoire, On n'oubliera pas leurs aspects Sur les écrans de la mémoire.
Telle une drogue, amer breuvage, La haine attise les effets, Tout crée alors un grand clivage, De la stupeur et ses reflets. Des wagons bondés sur les quais, La fin affreuse en trajectoire, Pleure la grâce aux pistolets Sur les écrans de la mémoire.
L'un se défend, l'autre ravage Jusqu'à tomber sous les boulets, Comme la vague du rivage Qui va s'étrangler en goulets. Le temps fait naître les regrets, Larmes de sang, drapeaux de moire, Des noms s'affichent désormais Sur les écrans de la mémoire.
Envoi
Soldats ! héros morts pour la paix, Que tout au long de notre histoire, Le souvenir reste à jamais Sur les écrans de la mémoire.