Au joli mois de mai, tout semble clair et beau, Paris chante la vie en camouflant sa peine Et ses larmes d'horreur dans le flot de la Seine, Qui coule lentement sous le Pont Mirabeau.
C'est le temps des baisers brûlants comme un flambeau Pour tous les amoureux, les maillons d'une chaîne Qui ne connaissent pas les méfaits de la haine, Un sentiment cruel conduisant au tombeau.
Effrontés, attentifs à perdre une miette, Se posant sur la table, au rebord de l'assiette, Les moineaux des faubourgs se partagent le pain.
Le monde entier vient voir cette ville où l'on danse Sur un air d'Offenbach, la valse de Chopin Et le mot "liberté" forge sa résistance !