Toi, l'étranger, me diras-tu Vers quel destin le vent t'emporte Quand je te vois devant ma porte, De la misère, ainsi vêtu ?
Pour nulle part, léger fétu, Comme en automne, la feuille morte, Toi, l'étranger, me diras-tu Vers quel destin le vent t'emporte ?
Dans ton regard, triste, abattu, Gambade un chien, fidèle escorte, Mais pas l'amour qui réconforte ! Pourquoi ce chemin si pentu, Toi, l'étranger, me diras-tu ?