Ô bel adolescent, dans ta sérénité, Des sables du désert, un jour te vit renaître, D'un éclat du néant, ta jeunesse apparaître, Pharaon conquérant, brillant ressuscité !
Ton masque fascinant, empreint de majesté, A déjà touché Dieu, le jour de comparaître, Et le temps a coulé pour enfin te connaître, Le passé nous regarde aux yeux d'infinité !
En montagne thébaine et temple du silence, Où la mort déposait argent, bijoux, faïence, Ton âme erre à jamais sur le plus fin décor !
La lumière de Ré dans sa magnificence, Sur le tombeau de nuit semé d'étoiles d'or, Rayonnait de l'espoir d'éternelle existence !