L'homme aura-t-il un jour pouvoir sur la matière Pour dominer le monde au-delà de nos Cieux, Comme aux antiques temps où gouvernaient les dieux, Et donner à la vie une riche héritière ?
Aujourd'hui, tout s'arrête aux murs d'un cimetière, S'éteignent les rayons sur un coeur lourd et vieux ! L'âme s'en va , légère, aux confins d'autres lieux, Franchissant de nos corps son humaine frontière.
On peut imaginer, sans être délirant, Que notre esprit retrouve avec l'eau du torrent, Un océan d'amour, berceau de renaissance !
Quand Phébus dormira de son dernier sommeil, Aurons-nous par miracle acquis la connaissance Qui guidera l'espoir vers un autre soleil ?