Lorsque le feu devint l'objet de convoitise, Chacun voulait tenir à son tour le flambeau ! Combien se sont battus aux portes du tombeau, Pour la flamme qui danse, éclaire et magnétise ?
Quand la terre asséchée au vent de la sottise, Ne pourra plus, de l'homme, en porter son fardeau, Viendront la pénurie et la guerre de l'eau, Le silence étendra sa chape de hantise.
La planète s'échauffe, accroissant les déserts, Dans un cri déchirant des savants, des experts, Et le progrès rapide accélère sa course.
Mais dans le coeur humain, je crois apercevoir La chaleur de l'amour, la fraîcheur d'une source... L'intelligence enfin caresse mon espoir !