Vieillir...C'est un destin qui, parfois, nous oppresse, La rose qui se fane était si belle fleur ! Tout doucement le temps passe comme un voleur, Laissant pourtant l'amour et son parfum d'ivresse.
S'éloigner du présent, donner une caresse Au souvenir caché -printemps batifoleur- Pour retrouver encor l'été dans sa chaleur, Des bras tendus et doux, des baisers de tendresse.
Marcher sans crainte, à deux, vers la sérénité, En regardant ensemble, avec affinité, L'étoile conduisant aux chemins de lumière.
S'émerveiller toujours du rire d'un enfant, Des délicats pastels de la fine trémière, Puis conjuguer la vie au futur triomphant !