Le Poète éternel a préféré la prose A ce qu'il eut mieux fait de terminer en vers ! Voulait-il seulement changer son univers, Le voyageur du rêve à la sombre névrose ?
Fut-il donc traversé de quelque instant morose, Trahi par une Muse et ses charmes pervers ? Nul ne pourra savoir ses drames et travers : La confiture verte ou l'absinthe en sclérose !
Peignant les Fleurs du Mal, mais pas celles de lys... Il accoupla sa mort avec la syphilis, Enivré de douleur, extase et ambroisie.
Comme cet albatros, aux ailes de géant, En survolant les flots de spleen et poésie, L'ivresse du grand large a creusé son néant !