Je vis un homme mûr, prostré dans la chapelle. Tout à son désespoir et son accablement Il ne remarqua point la silhouette frêle D'une femme courbée approchant lentement.
Dans l'ombre, j'observais la tendresse éternelle De celle n’ayant plus sur son visage aimant Qu’un sourire fané de douleur maternelle Pour consoler ce fils en proie à son tourment.
Lui, la reconnaissant, abandonna les armes : Sur la poitrine creuse il épancha ses larmes Tel un petit enfant, hoquetant de douleur.
Et moi, sentant le feu d’une blessure ancienne, Je pleurais le regret, je pleurais cette peine De n'avoir jamais pris ma mère sur mon cœur.