Dans l'ombre de nos yeux, dans le noir de l'iris, S'enlisent peu à peu nos regards aveuglés, Ne laissant apparaître que le feu d'artifice Enflammant la rétine de ce sens oublié.
Et nos regards invisibles à l'oeil du présent, Présagent pourtant l'émoi de nos tourments. Quand nos yeux assoiffés s'engouffrent dans les larmes, Les images sombrent dans le puits de nos âmes.
Dans l'ombre de nos yeux, dans le noir de l'iris, Se glissent peu à peu un voile si aveuglant Qu'une toile ne pourrait en chercher les prémices, En chercher les délices si nos yeux s'ouvraient grands.