Cette balade somptueusement belle, Pendant mon oisiveté, je me rappelle. Je pense sans répit à cette Isabelle Et à sa sensuelle et belle mirabelle.
Je pense à ce jardin de pimprenelles Vaste mais sans trace d’une margelle Où je voyais cette fine jouvencelle Réalisant sans doute une curatelle.
Je revois ces mielleuses prunelles Qui séduisaient tant mes prunelles Et pendaient comme des escarcelles Aux tailles d’antiques sentinelles.
Je revois aussi la nymphe charnelle Qui me préférait une mûre mirabelle A une prunelle que je voyais si belle Et qui me rendait fort polichinelle.
Je revois encore cette grâce qu’elle Ne faisait que rendre émotionnelle, Que moi ne trouvais que rationnelle Car elle était une action naturelle.
Je revis ainsi en images virtuelles L’allègre offre de la belle Isabelle ; Ma foi ! Elle était si exceptionnelle, Si douce, si belle, la belle mirabelle.