La Terre est très riche, le savez-vous ? Regardez-la, étudiez-la ; exercez-vous ! Moi, je la conçois riche et je l’admire Au point de lui écrire un beau délire.
Elle est riche d’hommes merveilleux Qui l’embellissent à qui mieux mieux En adversité et en perversité viles Avec une imagination archi fertile.
Elle est belle d’une riche pollution, Qui asphyxie et entame, sans fiction, La couche d’ozone, notre pouponnière, Avec ses iniques gaz à effet de serre.
Elle est riche de cyclones violents, D’inondations aux dégâts fréquents Et de catastrophes technologiques Dus aux perturbations climatiques.
Elle est belle d’autres mots pervers Difficiles à associer dans des vers Qui possèdent des rimes plus amères Que celle de la famine et de la guerre.
Une telle richesse, une telle beauté, La Terre les a héritées de la cruauté Des hommes qui, toujours, la peuplent Et qui veulent la muer en bien meuble.