Vos
poèmes

Là-bas, dans le lointain des ans,
Moment où je demeurais enfant,
La poésie ne m’était que du sang.
Du sang pur d’un majeur pur-sang !

Je rehaussais ma haine autant
Que je récitais ces boniments !
Insanes prophètes si galants,
Je ne les jugeais qu’aberrants !

Pourquoi les exécrais-je tant ?
Je ne saurais le dire à présent.
Plutôt les imiter maintenant
N’est que mon seul désir ardent.

Je veux être un poète charmant,
Pour harmoniser le firmament
Et colorer le monde pâlissant
Tels ces nobles êtres vivants.

Je me vois un plumitif souvent
Car je m’estime archi décadent.
Certes je sais qu’au fil des ans,
En poésie, je serai plus que fan.