Femme, quand vas-tu livrer ton visage ? Je ne suis hanté que par des présages. Tes délicats phantasmes de passage, Ne me font que congédier ton message.
J’imagine ton visage toujours voilé ; Je m’importune à vouloir le dévoiler, Et tu perpétues dans l’indifférence, Me voyant bien languir d’impatience.
Je me perds dans ces ébats éphémères ; Tu me vois folâtrer avec ces mégères Et paisible, tu sembles dire : « D’accord ! Allons ! Flirte, flirte, flirte d’abord ».
Mon âme sœur, au cours de mes journées Je ne pense qu’à ta valeur, à ta candeur. N’est-il pas temps que je te connaisse ? Ou imagines-tu que trop je m’empresse ?
Assez mon amour, dis-moi où te trouver ! Je peine déjà trop pour te retrouver. Dis-moi que c’est toi la femme de ma vie Et je serai guéri de ma vaine maladie.