A toi, chère amie, je dédicace ce poème. Tout simple, je le veux un bon diadème. Tache de l’accepter avec estime, sans Y trouver un art carrent, impuissant…
Châtie-toi tendrement les oreilles, Habille-les de ces rimes si vieilles Alors, elles éditeront tes exploits. Regarde mon cœur pleinement en émoi, Laissant agir l’hymne de ma détresse. O Femme, il exhale toute ma faiblesse Tout mon échec à te dire ma tendresse. Tu ne peux pas admettre que j’aie peur Et pourtant je redoute avec ampleur
Vivre une pure négation à ma requête. Il faut que je sois sûr de la conquête Car j’ai connu trop de revers pervers. Tu peux m’aider par des gestes en vers Ou des paroles de tendre confidence. Interroge calmement la Providence, Reste féale, tel un dévot sans défaut Et il te dira que c’est moi qu’il te faut.