Tel est le passage des larves, D’une montagne très éruptive. Balayant tout sur son passage. La souffrance a emporté Toute ma personnalité. Je n’ai plus de dignité.
Tel est le passage d’un séisme, Violant et sans âme. Détruisant tout sur son passage. La misère a écartée, Toute ma vérité. J’ai épousé le mensonge.
Tel est le passage d’un très méchant typhon, Ravageant tout sur son passage, Démolissant des ponts, Créant de grands dommages. La galère a anéanti tout mon espoir. Me plongeant dans un obscur désespoir.
Tel est le passage d’une canicule brûlante. Brûlant tout sur son passage. Le désespoir a étouffé toutes mes chances. Je vis dans l’inexistence. Au fond du village. Loin de mon image.
Tel est le passage d’une pluie à rage. Nettoyant tout sur son passage. Causant des grands naufrages. La douleur a créé des orages, Traînant de grandes précipitations, Dans ma vie de totales inconsolations, Mourant dans la soumission.
C’est horrible, D’être incapable, De garantir une progéniture noble.