Quand dans la vie à deux S’installe le silence La communication a pris le large De lui rendre sa place On se le doit rapidement
Mais on n’ose Ouvrir le dialogue Que l’autre a fermé Et on s’abandonne à l’attente
Attente sans lendemains Le statu quo prévaut Puis un jour la flamme agonisante Pousse son dernier soupir Alors l’un des deux Choisit de retourner à la vie De quitter le fantôme Pour rencontrer les vivants
Et ce départ le déchire À ce fantôme errant Son âme reste attachée Et elle crie sa douleur
Mais les tempêtes Successives et acharnées De leur amour ont hâté le trépas Ne restent que les larmes Qui balaient leur visage Et étouffent leurs cris
Ne restent que des regrets Regrets de ce silence Lourd et sans fin De ces appels sans réponse De ces démarches vaines Et de ces amours envolées
Envolées sans espoir De retour ou de renaissance Sécheresse de l’âme Du corps et de l’esprit À quand la guérison?