À cracher mes maux Je voudrais rester là De jour comme de nuit à accoucher des mots Sous des cendres à souffler Des souffles à orner Entre vous et moi
Un jour vous verrez à la lueur de vos lunes Spectres sur vos dunes Une auréole vous découvrant Une ode vous lisant Là où la poésie est ton Et nous… des fardeaux
Et l’étoile se déchire Sous des voiles mouillées Et les nuages se mirent Dans leurs averses souillées Pourvu que vos rimes Soient des soleils trempés D’un embrun de vérité
Et les vers détonnent Sous des poèmes sans sons Et l’émoi déserte Le moi qui s’entonne Voici sonner l’alerte Rien n’est plus perte Sous des sanglots pas prêts
Ne cherchez pas à vous rendre D’abord ressentez Tout reste à prendre Quand rien n’hume la paix Revenez vite vers vous Sans ignosie ni jalousie Sans rien… juste vous !!! 11-12-11